La voyance doit-elle être gratuite ou payante ?

J’entends très souvent dire que si la voyance est un don de Dieu, elle doit être gratuite ! Que pouvez vous répondre à cela : La voyance doit-elle être gratuite ou payante ?

Vous avez tout à fait raison de dire que la voyance dans l’absolu, devrait être gratuite. Comme nombre d’activités humaines, il est vrai, du point de vue spirituel que c’est une logique limpide. Ce principe devrait également s’appliquer aux psychologues, médecins, pompiers, etc… Mais nous vivons dans un monde matériel, ce qui fait que chacun d’entre nous a besoin de se nourrir, se loger, payer ses factures, etc… Même les médiums.

Ce qui se passe concrètement, c’est que le médium qui a fait le choix de mettre ses dons au service des autres va consacrer du temps, de l’énergie à pratiquer la voyance, que ce soit par téléphone ou internet, voyance gratuite ou voyance payante et ce temps passé à se pencher sur les autres est un temps qu’il ne pourra pas utiliser pour exécuter un travail « classique » qui lui permettrait de vivre. Donc, le fait que les voyants soient rémunérés pour le temps et l’énergie consacrée est chose normale et légitime.

Là ou les choses sont très différentes, c’est lorsque certains pseudo voyants utilisent ce « titre » pour s’enrichir, en vue non seulement d’en vivre, mais aussi dans le but de grossir leur patrimoine à des fins égoïstes et individuelles, sans égard envers leurs consultants, en leur imposant des tarifs prohibitifs. Je sais d’expérience que les médiums véritables aimeraient faire que de la voyance gratuite, ne pas avoir à faire payer leurs consultants pour les voyances qu’ils leur font, mais notre système social est ainsi fait que tout le monde a besoin de manger, de se loger et de ne pas tomber dans le dénuement, chose qui dans l’idéal devrait être la réalité concrète de chaque être vivant.

En synthèse, vous comprenez bien qu’il est logique de rémunérer un voyant pour son temps consacré en consultation de voyance, mais si ses tarifs dépassent le bon sens, dans ce cas, c’est bien sur tout autre chose.