Dans la haute antiquité, dans l’ancienne Perse, à Babylone et en Égypte, la voyance était un domaine réservé aux prêtres. La voyance demeurait secrète. Les noms des grands initiés n’était pas connu du peuple. Science savante entre toutes, la voyance et l’astrologie s’alliait avec l’astronomie et les mathématiques. Mais il existait des traditions populaires plus frustes qui permettaient la voyance et les voyants exerçaient l’art de prédire de mille façons, des plus simplistes aux plus élaborées.
Dans la Grèce antique, cohabitaient de savants astrologues philosophes et des gens simples, sans instruction mais qui étant dotés d’un don de voyance, dont les prédictions reposaient sur les transes hallucinatoires induites par l’absorption de feuilles de laurier ou de défécations humaines.
Les plus anciens supports de voyance est la lecture des entrailles de bêtes sacrifiées. La foudre, le tonnerre, les orages de grêle, les pluies de sable, de sauterelles, de sang, le vol des oiseaux ont été parmi les premiers supports de voyance qui ont été utilisés par les premiers hommes préhistoriques, mais aussi par les premières civilisations évoluées. Le médium interprétait la forme, l’intensité et la direction des éclairs ainsi que le grondement du tonnerre. Partagé en seize parties déterminées par les quatre points cardinaux et l’axe Nord Sud, le ciel était scruté avec attention, la moindre lueur, le plus petit nuage avait son importance et permettait d’amplifier les intuitions naturelles du médium.
La religion étrusque permettait largement de pratiquer la voyance parce que le la voyance était considérée comme étant l’expression de Dieu. Grand-prêtre du dieu Shamash fils de Sîn et frère d’Ishtar, le Dieu-Soleil des Mésopotamiens le Babbar des Sumériens, ce devin légendaire fut l’astrologue et le conseiller occulte d’Hammourabi, roi de Babylone à qui l’on doit le célèbre code de loi qui porte son nom. Au temps de Sumer, Shamash (Dieu), en vertu de sa position dans le cosmos qui lui permettait de voir tout ce qui se passait dans le ciel et sur la terre, était la déité qui inspirait aux prêtres-voyants l’intuition de l’avenir et leur permettait de divulguer le contenu aux hommes, par l’examen des entrailles de mouton et la comparaison de la position des astres au jour de la naissance.