Voyance par téléphone avec Michel
A la découverte d'un voyant
Beaucoup d'idées préconçues circulent sur la voyance par téléphone et les voyants, nous recevons régulièrement des courriers nous demandant de vous conseiller sur un professionnel honnête qui a de réels dons.
Tout d'abord, il faut savoir que la voyance à toujours existé et qu'il y a toujours eu des imposteurs comme dans toute profession. Evitez les pièges des voyants qui font aux médias des prédictions sur des personnes connues alors qu'elles ont eu lieu avant l'interview et avant la parution du magazine .
Evitez aussi les voyants qui ont la panoplie type. Il s'habille comme vous et moi : l'habit ne fait pas le moine, au contraire. Donc attention à ce qui est mise en scène.
Afin de vous donner un réel aperçu de ce que vous pouvez attendre d'un professionnel, nous sommes donc allés rendre visite à Monsieur Michel de la Capestal, voyant de naissance, qui pratique depuis de nombreuses années avec succès la voyance et le magnétisme.
Hélène Palière - Comment reconnaître un vrai voyant, d'un charlatan ?
Michel de la Capestal - Sincèrement, c'est impossible sans l'avoir consulté. Certains vous diront qu'un voyant ne doit pas passer de pub, ne doit pas prendre cher pour une consultation. Pour ma part, je vous dirai: repérez les voyants qui passent régulièrement de la publicité et depuis longtemps. Eviter les voyances à bas prix, ça cache généralement quelque chose.
L’exercice de la voyance comme celui de toute profession libérale, implique énormément de charges, qu'on l'exerce en tant qu'indépendant ou sous la forme d'entreprise. En 1972, on comptait l’équivalent de 92 euros pour une consultation en cabinet d'environ 30 minutes.
Or aujourd'hui, il m'arrive de voir dans des journaux: "voyance illimitée à 20 ou 40 euros". Si l'on enlève la publicité et les charges, ça implique que le voyant perd de l'argent à chaque fois qu'il reçoit un client, bizarre... Il faut se méfier aussi de ceux qui vous menacent d'évènements négatifs sauf si vous faites appel à eux, ou de ceux qui vous promettent la Lune en moins d'une semaine. Dieu a mis 6 jours pour créer le monde et s'est reposé le 7 ème, mais il y a des limites...
Hélène Palière - Peut-on apprendre la voyance ?
Michel de la Capestal - Tout dépend de ce que l'on appelle "voyance": si vous désirez exercer avec un support tel qu'astrologie, numérologie, tarots, runes etc. oui.
Par compte la voyance telle que je l'entends c'est à dire recevoir des images ou des messages, pas vraiment! Car elle est donnée par le "sang". On l'a dès la naissance par ses ascendants. Par ailleurs, avoir ce don en soi est une chose, mais encore faut-il savoir l'utiliser et de surcroît à bon escient. Il m'est arrivé de voir de très bons voyants perdre leurs capacités car ils se galvaudaient.
Hélène Palière - A quoi sert la voyance?
Michel de la Capestal - Même si une personne va consulter le meilleur des meilleurs des voyants, cela ne sert à rien si elle n'a pas confiance, n'écoute pas ou ne fait pas ce que ce dernier lui dit. Il faut savoir qu'il n'a aucun intérêt à dire telle ou telle chose à son client. Il lui transmet des informations, des conseils qu'il reçoit ; il n'est pas là pour faire plaisir. Il doit aider son client à suivre son chemin karmique, à trouver l'équilibre qui lui est destiné et qui ne correspond pas toujours aux désirs ponctuels du client...
Hélène Palière - Qui envoie les messages aux voyants ?
Michel de la Capestal - Aucune idée! Je suis très rationaliste. J'aime bien dire : "je ne crois pas en la voyance mais l'embêtant c'est que ça arrive". En plus, chose bizarre, plus on va consulter de professionnels, plus on a de risques d'obtenir des messages contradictoires. C'est comme une punition, C'est comme si l'entité qui désire aider en délivrant des messages, n'appréciait pas qu'on ne lui fasse pas confiance et lui fasse répéter les choses en allant consulter une autre personne.
Hélène Palière - Vous êtes psychanalyste, vous avez tenu la rubrique Psy du magazine "Femme Pratique", cela ne va-t-il pas à l'encontre la voyance ?
Michel de la Capestal - Vous rigolez ? Allez lancer tels quels les messages que vous recevez à un client! Vous êtes sûr de le détruire. Si une femme me téléphone et que je vois que son mari la trompe, je dois livrer ma voyance avec un fusil et on n'en parle plus?... Génial ! Non! Je dois lui faire voir ce qui a amené à cette situation et comment faire pour éviter que cela ne se reproduise lorsqu'il est écrit qu'elle peut l'éviter. Une épreuve est toujours un message que l'on doit analyser pour en tirer profit. De plus, beaucoup de psychiatres m'envoient leurs clients car ils n'arrivent pas à les faire s'ouvrir.
Hélène Palière - On entend dire souvent qu'un voyant ne voit rien pour lui même, qu'en pensez-vous ?
Michel de la Capestal - Un voyant est un être humain, donc comme tout à chacun, il bloque. Il suffit qu'il se détache du problème et il recevra des messages pour lui-même. Pour ma part, j'en ai et mes enfants aussi.
Hélène Palière - La voyance est-elle compatible avec les préjugés : divorce, avortement, homosexualité etc.
Michel de la Capestal - Le voyant, lui, a des préjugés, chose qui ne devrait pas être. Mais, s'il écoute les messages qu'il reçoit, il s'aperçoit que ce qui est valable pour une personne ne l'est pas pour une autre. La société est en train de se transformer pour l'équilibre de tous. Les dogmes, certaines règles, sont valables dans certains pays et non dans d'autres. Nous avons reçu une éducation qui est propre à la France: En Afrique et dans d'autres pays, un homme peut vivre avec plusieurs femmes du moment où celles-ci sont d'accord, cela évite les problèmes de maîtresses et de divorce. Dans les pays nordiques, le mariage entre homosexuels est reconnu.
La voyance est universelle, le voyant doit donc s'affranchir des règles propres à son pays, sa culture, pour comprendre et retransmettre les messages qu'il reçoit, qui peuvent choquer mais qui contiennent la solution, le chemin qui sera bénéfique au client.
Hélène Palière - Si nous vous comprenons bien, le voyant doit être en avance sur les règles et usages de son époque ?
Michel de la Capestal - Le voyant, lui fait de qu'il veut. Mais lorsqu'il est en consultation, il doit retransmettre les messages et faire en sorte que son client les comprennent et les accepte. Il n'est pas là pour juger.
Si vous aviez consulté un voyant au temps de Christophe Colomb, celui-ci aurait-il dû vous dire que la terre était plate ou ronde comme il devait le recevoir en message.
Hélène Palière - Pensez-vous que l'exercice de la voyance nécessite un conditionnement particulier ?
Michel de la Capestal - Pour les personnes qui pratiquent avec un support, pourquoi pas. Mais pour ceux qui, comme moi, reçoivent des messages, non! Au contraire, nous devons faire barrage pour ne pas être submergés par des informations sur les personnes qui nous environnent. Beaucoup de voyants deviennent agoraphobes : s’ils sont en présence de nombreuses personnes les messages fusent et les perturbent.
Hélène Palière - Avez-vous des exemples de consultations qui vous ont marqués ou qui ont été surprenantes ?
Michel de la Capestal - Toutes les consultations sont uniques, le mieux est que vous posiez la question à des personnes qui ont fait appel à mes services de voyance par téléphone.
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